Résumé
Les chaînes d’approvisionnement ont récemment été ébranlées par une succession sans précédent d’événements d’ampleur mondiale, qui ont perturbé la circulation des marchandises et attisé les tensions inflationnistes. Mais ces difficultés ont également accéléré les innovations, les entreprises investissant de plus en plus dans l’intelligence artificielle afin de rationaliser les échanges et s’attachant à diversifier leurs sources d’approvisionnement pour s’assurer des flux continus. La disruption crée d’importantes opportunités d’investissement pour aider les chaînes d’approvisionnement à faire face à de nouvelles perturbations.
Points à retenir
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De la hausse des prix du pétrole aux retards dans la fabrication des puces pour semi-conducteurs, les entreprises et les ménages ont ressenti l’impact des perturbations sur les chaînes d’approvisionnement. Les facteurs qui en sont à l’origine – de la démondialisation, observée depuis plusieurs années déjà dans certains secteurs, à la Covid-19 et, plus récemment, à la crise russo-ukrainienne – attisent l’inflation et font pression sur des marchés déjà confrontés à des anticipations d’inflation changeantes (voir le Graphique 1). Mais cela entraîne également de profonds changements dans le monde du commerce et dans les habitudes d’échange des biens et des services, tout en créant des opportunités intéressantes pour les investisseurs.
Pourquoi les chaînes d’approvisionnement ont-elles été impactées ?
La Covid-19 a fortement perturbé les chaînes d’approvisionnement en raison de changements soudains dans les dépenses des consommateurs (baisse, puis envolée de la demande, sous l’effet en partie des mesures de soutien des pouvoirs publics), qui ont fait peser une forte pression sur les distributeurs, les grossistes et les fabricants à un moment où les ports, les usines et d’autres entreprises étaient en proie à des mesures de confinement. Du fait de la longueur des délais d’approvisionnement, les fournisseurs de biens recherchés ont eu du mal à suivre le rythme de la demande, ce qui se traduit par une hausse des délais de livraison et des prix.1
Les échanges ont été freinés par d’autres événements ponctuels, qui ont été légion en 2021, avec de graves inondations en Europe, une tempête hivernale au Texas et un blocage de six jours du canal de Suez, l’une des principales artères maritimes, pour n’en citer que quelques-uns.
Signe des tensions sur les chaînes logistiques, les expéditions transpacifiques ont duré en moyenne 80 jours en décembre 2021, soit 37 jours de plus qu’en décembre 2019.2
Avant même la pandémie, les chaînes d’approvisionnement souffraient des signes de protectionnisme croissant et d’une volonté plus marquée d’autosuffisance, qui se sont notamment traduits par le conflit commercial sino-américain et la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Graphique 1 : Indice de pression de la chaîne d’approvisionnement mondiale
Note : Sur la base des coûts de transport mondiaux mesurés à partir de données relatives au transport maritime, à l’aide de l’indice Baltic Dry Index (BDI) et de l’indice Harpex, ainsi que de l’indice BLS relatif aux coûts du fret aérien
Source : Réserve fédérale de New York.
Incertitude quant à l’issue du conflit russo-ukrainien
La crise russo-ukrainienne est devenue le dernier obstacle au commerce mondial. La Russie étant le deuxième exportateur mondial de pétrole et le premier exportateur de gaz, l’évolution du conflit a des conséquences sur deux des principales matières premières qui alimentent l’économie mondiale. Le prix du pétrole a bondi, atteignant 130 USD le baril, son plus haut niveau en 14 ans, en mars 2022, ce qui a des répercussions directes sur le commerce, comme en témoigne la hausse de 80% des coûts du transport aérien entre la Chine et l’Europe fin février.4
Le conflit s’est également répercuté sur d’autres chaînes d’approvisionnement, telles que celle du palladium et du nickel, deux matériaux dont la Russie est l’un des principaux producteurs, mais aussi du blé, de l’orge, du maïs et des engrais, entre autres, auxquelles participent aussi bien la Russie que l’Ukraine.
Comment la disruption entraîne-t-elle des changements dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ?
Face aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement, certaines entreprises cherchent à renforcer leur capacité de résistance face au risque de nouvelles turbulences. Dans de nombreux cas, les mesures prises pour accroître la flexibilité et la fiabilité de leurs chaînes d’approvisionnement accélèrent les changements déjà amorcés avant les bouleversements de ces deux dernières années :
- Constitution de stocks :
La pandémie a irrémédiablement impacté les chaînes d’approvisionnement mondiales à mesure que certaines entreprises se retrouvaient à court de stocks en raison de mesures de confinement ou d’un manque d’effectifs pour cause de maladie. Par exemple, au moins un grand constructeur automobile a temporairement suspendu ses activités de fabrication début 2020 par suite de problèmes d’approvisionnement en pièces détachées dus à la pandémie.5
Les événements ont incité certaines entreprises à envisager de revoir leurs modèles à flux tendus (just-in-time), qui ont constitué l’épine dorsale de la gestion des chaînes d’approvisionnement pendant des décennies, au profit de modèles opportunistes (just-in-case), qui nécessitent de détenir davantage de stocks. Selon certaines sources, plusieurs constructeurs automobiles constitueraient des stocks de puces, de batteries et d’autres composants essentiels afin de pouvoir assurer les livraisons futures. Certains distributeurs de premier plan accroissent leurs stocks de marchandises emballées en attente d’expédition (pack and hold), ce qui implique d’acheter de plus grandes quantités de certains articles et de les conserver en préparation de périodes de forte demande et de raréfaction de l’offre. Et d’autres entreprises font de même. Une enquête menée fin 2020 par Gartner auprès de professionnels de la chaîne d’approvisionnement a révélé que 43% d’entre eux investissent désormais afin d’accroître leurs stocks et que 11% prévoient de le faire d’ici deux ans.6 - Délocalisation proche et relocalisation :
L’augmentation des coûts de transport et les retards d’approvisionnement en matériaux incitent un nombre croissant d’entreprises à se rapprocher de la demande pour leurs produits manufacturés en transférant leurs activités de fabrication ou d’approvisionnement vers un pays voisin. Face à l’augmentation des coûts de transport maritime, certaines marques de mode européennes prévoient de déplacer une part plus importante de leur production de l’Asie vers des pays plus proches des marchés du Vieux Continent.7
En Asie, pôle manufacturier et logistique majeur, les entreprises diversifient leurs chaînes d’approvisionnement sur le continent afin de faire face à des situations d’urgence en cas de disruption. Cette tendance a été accélérée ces dernières années par le conflit commercial sino-américain, qui a provoqué une hausse des droits de douane. Une stratégie « Chine+1 » en matière d’approvisionnement a bénéficié à d’autres pays asiatiques, tels que le Vietnam, l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et l’Inde. La Covid-19 a ravivé l’attention portée à cette stratégie. Une étude récente du groupe logistique australien Toll Group a révélé que, sur plus d’un quart d’entreprises interrogées qui ont déjà délocalisé une partie de leurs activités en dehors de la Chine ou prévoient de le faire au cours des trois prochaines années, 32% envisagent de se tourner vers le Vietnam et 30% vers l’Inde.8
Certains pays cherchent à réduire leur dépendance à l’égard de composantes clés provenant de l’étranger. Les États-Unis, l’Union européenne et d’autres ont tous annoncé leur intention de développer leurs propres industries de fabrication de puces. À terme, cela pourrait contribuer à pallier une pénurie mondiale de puces, due à la forte demande de voitures et d’autres produits, dont les puces, ainsi qu’aux problèmes de production liés à la pandémie.
Une conséquence possible à plus long terme de la récente aggravation des tensions géopolitiques pourrait être une polarisation des deux principaux écosystèmes mondiaux, centrés sur les États-Unis et la Chine, ce qui pourrait accélérer la réorganisation des chaînes d’approvisionnement et même conduire à une relocalisation des activités de production. - Investissements dans la technologie :
L’une des difficultés mises en évidence par la récente instabilité a été le fait que très peu d’entreprises ont eu une vision globale des différents maillons de leur chaîne d’approvisionnement. Le télétravail a lui aussi posé des problèmes. Selon une enquête réalisée par McKinsey & Company en 2021, seuls 2% des principaux acteurs des chaînes d’approvisionnement ont une visibilité sur leurs fournisseurs au-delà du second niveau, les modalités des contrats passés avec ces entreprises étant négociées par le biais d’un intermédiaire.9 Les analyses avancées peuvent ici aider les entreprises à planifier et à gérer les risques. Un nombre croissant d’entreprises utilisent des données pour simuler des événements ou se procurer des informations plus circonstanciées. Selon la même enquête de McKinsey, les entreprises qui ont déclaré avoir réussi à surmonter la pandémie sans écueil majeur étaient 2,5 fois plus nombreuses à indiquer qu’elles disposaient déjà de capacités analytiques avancées.
La robotique est l’autre nouvelle technologie contribuant à la transformation des chaînes d’approvisionnement. Ces dernières années, les entreprises ont commencé à se tourner vers les robots afin de compenser la hausse des coûts du travail. Mais les robots sont devenus plus incontournables face aux pénuries de main-d’œuvre qu’ont connues les entreprises durant la pandémie. Moins chers et plus performants que jamais, les robots peuvent accroître la rapidité et l’efficacité des tâches courantes telles que le contrôle des stocks et la gestion des commandes, tout en permettant aux travailleurs humains de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Que signifie la disruption pour les investisseurs ?
Bien que la disruption puisse peser sur les marges bénéficiaires des entreprises, en particulier dans les secteurs les plus vulnérables à la pénurie d’offre tels que l’industrie, elle favorise également l’innovation à grande échelle. Autant d’éléments qui créent des opportunités pour les investisseurs.
Voici quatre idées d’investissement dans un contexte de dislocation des chaînes d’approvisionnement :
- Centres de données : face au grippage des échanges mondiaux sous l’effet des difficultés d’approvisionnement, de plus en plus d’entreprises ont cherché à mieux gérer la complexité de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui a contribué à stimuler la demande de centres de données et de technologies permettant de gérer la transition, de plus en plus marquée, vers les transactions et les activités numériques. La révolution du commerce en ligne et du travail à domicile, accélérée par la pandémie, a amplifié l’essor que connaissaient déjà les centres de données du fait des besoins de stockage en nuage, de l’augmentation du nombre d’appareils connectés à Internet, du commerce en ligne et des services de streaming. D’après JLL, ces facteurs combinés ont entraîné une hausse de 60% des investissements dans le secteur en 2021. Les investisseurs peuvent également rechercher des opportunités auprès des fabricants d’équipements pour centres de données et des prestataires de services connexes.
Dans le cas du Royaume-Uni, deuxième marché mondial des centres de données, le Brexit constitue un accélérateur supplémentaire, l’adoption d’une législation britannique spécifique sur les données conduisant de plus en plus d’entreprises à ouvrir des centres de données ou à renforcer leurs capacités en la matière. Les réglementations gouvernementales contribuent également à stimuler la demande dans d’autres pays. La Chine, la Turquie, l’Australie, la France et l’Allemagne ont des exigences en matière de localisation des données qui, à des degrés divers, impliquent que certaines données concernant les ressortissants de ces pays soient conservées localement.10
Point clé pour les investisseurs : les centres de données offrent des opportunités de diversification aux investisseurs en leur permettant de s’exposer à des actifs générateurs de croissance à long terme. - Technologies agricoles : le gouvernement russe a récemment interdit l’exportation de plus de 200 produits agricoles, notamment le blé, le sucre et les équipements agricoles. La position de la Russie et de l’Ukraine en tant que principaux producteurs d’huile de tournesol exacerbe les perturbations sur les marchés alimentaires. Les craintes en matière de sécurité alimentaire ont également été attisées par la baisse des semis des agriculteurs en Ukraine, l’un des principaux exportateurs de matières premières agricoles telles que le blé et l’orge. Dans un contexte où les prix de l’alimentation ont déjà atteint des niveaux record en février 2022, cela pourrait se traduire selon nous par une hausse des revenus agricoles aux États-Unis et en Amérique latine, du fait de la recherche de marchés alternatifs, ouvrant la voie à des investissements supplémentaires dans les technologies agricoles et les équipements d’irrigation.
Les perspectives de croissance à long terme du secteur se sont renforcées ces dernières années, car de plus en plus de pays cherchent à renforcer leur résilience face aux aléas des chaînes d’approvisionnement alimentaire afin de réduire l’impact des événements naturels de plus en plus fréquents, tels que les épisodes de sécheresse et les inondations causés par le changement climatique. La pandémie de Covid-19 a également eu un impact positif en raison de la hausse des prix des matières premières agricoles due à la pénurie d’offre. Les investissements en capital-risque dans le secteur des technologies agricoles, qui vont de l’utilisation de robots aux technologies GPS, ont bondi à 7,9 milliards USD en 2020, soit une hausse de 41% par rapport à l’année précédente.11 Et les dépenses devraient encore augmenter à mesure que les technologies agricoles modernes réduisent la consommation d’eau, d’engrais et de pesticides.
Point clé pour les investisseurs : la crise russo-ukrainienne devrait inciter les entreprises à privilégier la sécurité alimentaire, ce qui devrait contribuer à soutenir un secteur considéré comme faisant partie intégrante à long terme du renforcement de la résilience des chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales face au changement climatique.
Les investissements en capital-risque dans les technologies agricoles ont
augmenté de 41% entre 2019 et 2020, passant de 5,6 à 7,9 milliards USD12
- Énergie renouvelable : l’envolée des prix des hydrocarbures consécutive à la crise russo-ukrainienne rappelle brutalement que l’économie mondiale est vulnérable à la volatilité des marchés énergétiques. Les sanctions adoptées, notamment l’interdiction des importations de pétrole et de gaz russes prononcée par les États-Unis et le Royaume-Uni et l’intention déclarée de l’Allemagne de mettre fin à ses importations de pétrole russe d’ici fin 2022, attisent les incertitudes concernant l’approvisionnement mondial en combustibles fossiles.
La disruption devrait accélérer les investissements dans les énergies renouvelables, en particulier en Europe, qui dépend de la Russie pour 45% de ses importations de gaz naturel et pour près d’un tiers de ses importations de pétrole, les pays aspirant à une plus grande indépendance énergétique.13 Dans la mesure où les énergies renouvelables sont produites localement, elles représentent l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire leur dépendance aux fournisseurs d’énergie internationaux.
L’Europe s’est engagée depuis longtemps sur la voie de la transition énergétique. La Commission européenne a adopté une série de propositions visant à réduire, dans le cadre des politiques communautaires en matière de climat, d’énergie, de transport et de fiscalité, les émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Nous pensons que la crise apportera un soutien budgétaire et politique significatif aux autres formes d’énergie, les décideurs visant à accélérer les échéances, à améliorer le soutien réglementaire et à augmenter les dépenses dans ce domaine.
Point clé pour les investisseurs : du fait du conflit en Ukraine, l’attention politique et financière devrait se focaliser davantage sur les énergies renouvelables, ce qui pourrait nécessiter d’importants financements de la part des investisseurs privés. - Robotique : de la gestion des stocks jusqu’à l’optimisation des expéditions, les robots sont de plus en plus considérés par de nombreuses entreprises comme un moyen de faire face à la complexité croissante des chaînes d’approvisionnement. Dans un contexte de démondialisation dans certains secteurs, où les entreprises sont confrontées à des coûts plus élevés du fait de la hausse des salaires et de l’inflation globale, ainsi qu’à des chocs d’offre, les investissements dans l’automatisation et la robotique seront de plus en plus considérés comme un moyen d’atténuer les risques pesant sur des chaînes d’approvisionnement fragiles. Quel est donc le potentiel d’investissement à long terme dans la robotique ? On dénombre actuellement 126 robots industriels pour 10 000 emplois manufacturiers dans le monde, soit une densité de robots d’environ 1%. La forte densité de robots (près de 10%) dans les centres de production sud-coréens et singapouriens augure du potentiel de croissance future en la matière sur des marchés tels que la Chine, les États-Unis et la France, où la densité est beaucoup plus faible (voir le Graphique 2 page suivante).14
Point clé pour les investisseurs : l’ensemble des acteurs des chaînes logistiques sont appelés à se tourner vers les robots, dès lors qu’ils repensent les moyens d’acheminer les biens vers leurs clients et cherchent à sécuriser leurs activités face aux risques futurs en termes d’approvisionnement et de coûts.
Graphique 2 : Densité de robots dans le secteur manufacturier (en milliers)
Note : « Robot density nearly doubled globally » (La densité de robots a presque doublé au niveau mondial) – International Federation of Robotics (ifr.org) Source : World Robotics 2021
Quelles perspectives pour les chaînes d’approvisionnement ?
Avant l’invasion de l’Ukraine, nous avions prédit un redémarrage des chaînes d’approvisionnement au second semestre 2022, à mesure que la croissance de la production se redresserait. Mais le conflit a donné un coup de frein à l’économie mondiale, engendrant des risques baissiers susceptibles de compromettre une reprise progressive à l’issue de la pandémie de Covid-19.
Tout dépendra de l’évolution de la situation, mais aussi des sanctions occidentales à l’encontre de la Russie.
Outre l’envolée des prix des matières premières, la crise a eu des répercussions sur de multiples entreprises, des fournisseurs de fret annulant les expéditions à destination de la Russie aux géants pétroliers cherchant à se délester de certaines activités et aux entreprises se retirant purement et simplement du pays. L’exclusion des banques russes du système financier mondial va encore compliquer les échanges.
Et les défis posés par la Covid-19 persistent. Les récents confinements dans les principales régions de Chine créent de nouveaux obstacles au commerce mondial.
La poursuite de la tendance à la démondialisation sur le long terme dans certains secteurs va également entraîner des mutations. Ainsi, la politique chinoise de double circulation, qui vise à doper les dépenses des consommateurs nationaux tout en continuant à promouvoir les prouesses de son industrie manufacturière à l’échelle du globe, contribuera à asseoir le rôle du deuxième plus grand acteur des échanges internationaux au sein de l’économie mondiale, tout en favorisant le développement des chaînes d’approvisionnement au cours des années à venir.
1 Les défis ont été accentués par ce que l’on appelle l’« effet coup de fouet », les fluctuations de la demande des consommateurs s’étant répercutées à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement, des distributeurs aux grossistes et aux fabricants, sous l’effet des variations des commandes, ce qui peut entraîner un décalage entre l’offre et la demande.
2 Source : Freight Waves : « Imports take “dramatically longer” to reach US as bottlenecks bite » (Les importations prennent beaucoup plus de temps pour atteindre les États-Unis en raison des goulets d’étranglement), janvier 2022
3 Source : Freight Waves : « Imports take “dramatically longer” to reach US as bottlenecks bite » (Les importations prennent beaucoup plus de temps pour atteindre les États-Unis en raison des goulets d’étranglement), janvier 2022
4 Source : CNBC : « How the Russia-Ukraine war is worsening shipping snarls and pushing up freight rates » (Comment le conflit russo-ukrainien aggrave les problèmes de livraison et fait grimper les prix du fret), mars 2022
5 Source : Reuters : « Hyundai to halt South Korea output as China virus disrupts parts supply » (Hyundai va cesser sa production sud-coréenne car le virus chinois perturbe l’approvisionnement en pièces détachées), février 2022
6 Source : Gartner Research : Rapport exécutif sur la chaîne d’approvisionnement : L’avenir de la chaîne d’approvisionnement – La crise transforme la profession
7 Source : Reuters : « How global supply chains are falling out of fashion » (Comment les chaînes d’approvisionnement mondiales deviennent obsolètes), septembre 2021
8 Source : Toll Group: https://www.tollgroup.com/future-logistics/how-covid-19-has-accelerated-china-plus-one
9 Source : McKinsey & Company: « How COVID-19 is reshaping supply chains » (Comment la Covid-19 transforme les chaînes d’approvisionnement), novembre 2021
10 Source : United States International Trade Commission : « Data Centers Around the World: A Quick Look » (Les centres de données à travers le monde : un bref aperçu), mai 2021
11 Source : AgFunder : « 2021 Farm Tech Investment Report » (Rapport 2021 sur l’investissement dans les techniques agricoles)
12 Source : AgFunder : « 2021 Farm Tech Investment Report » (Rapport 2021 sur l’investissement dans les techniques agricoles)
13 Source : Agence internationale de l’énergie : Questions fréquemment posées sur la sécurité énergétique, mars 2022
14 Source : International Federation of Robotics : « Robot Density nearly Doubled globally » (La densité de robots a presque doublé au niveau mondial) , décembre 2021
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