Donner un visage plus social au capitalisme

03.03.2022
Donner un visage plus social au capitalisme

Résumé

Les questions sociales ont souvent été éclipsées par d‘autres aspects du développement durable tels que le climat. Mais les choses changent. La pandémie de Covid-19 a mis en lumière les inégalités dans l‘accès aux biens de base et aux opportunités de vie – et la solution appelle une refonte du capitalisme.

Points à retenir

  • La pandémie de Covid-19 a mis en lumière les faiblesses de l’économie moderne à flux tendus et a rappelé de manière brutale que de nombreuses communautés sont victimes d’inégalités dans l’accès aux moyens de subsistance essentiels.
  • Les récents événements récents ont remis en l’accent sur le «S» d’ESG - les enjeux sociaux susceptibles de freiner la croissance et la résilience des économies qui pourraient être exacerbées par le changement climatique et la numérisation.
  • Le concept de «capitalisme» inclusif prend de l’ampleur et doit être appréhendé de concert avec les autres piliers de l’approche d’AllianzGI en matière de durabilité - le changement climatique et les limites planétaires - avec lesquels il est étroitement imbriqué.
  • En intégrant le capitalisme inclusif dans leurs investissements, les investisseurs peuvent accélérer la transition vers un monde plus égalitaire tout en capitalisant sur des opportunités de croissance significatives.

La composante sociale des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), qui constituent un fondement de l‘investissement durable, a longtemps été éclipsée par d‘autres aspects du développement durable. Mais aujourd‘hui, les questions sociales sont de plus en plus au cœur des préoccupations.

L‘une des raisons en est la pandémie de Covid-19, qui a mis en évidence les graves problèmes pouvant survenir lorsque des pays ou des communautés n’ont pas accès à des ressources et des opportunités que d‘autres considèrent comme allant de soi. Dans les pires situations, ces communautés peuvent être totalement marginalisées et connaître ce que l‘on appelle l’« exclusion sociale ». Il est également de plus en plus reconnu que les questions sociales sont étroitement liées à la composante « E » des facteurs ESG, à savoir l‘environnement et le changement climatique, et que tous ces thèmes doivent être abordés ensemble. 

Chez Allianz Global Investors, nous comprenons l‘importance des enjeux sociaux pour le monde d‘aujourd‘hui. C‘est de fait l’une des raisons clés pour lesquelles le concept de « capitalisme inclusif » est, avec le changement climatique et les limites planétaires, telles que la biodiversité, l‘un des trois piliers thématiques de notre approche centrée sur la durabilité. Le capitalisme inclusif fait partie intégrante de notre objectif visant à promouvoir un monde inclusif, plus juste et plus durable main dans la main avec nos clients. Nous sommes convaincus qu‘il permet d‘accéder à de nouveaux marchés et à des opportunités de croissance à mesure que les entreprises innovent pour résoudre les inégalités et répondre aux besoins des communautés défavorisées. 

Pourquoi l‘inégalité est une préoccupation croissante 

Définir l’inégalité

S‘attaquer aux inégalités est au cœur de l‘attention portée aux questions sociales – mais que signifie réellement l‘inégalité ? 

  • L‘inégalité des revenus et des richesses est l‘un des principaux domaines nécessitant davantage d’attention, mais selon nous, les considérations financières ne sont pas le seul moyen de mesurer l‘inégalité. Partout dans le monde, il existe également de grandes disparités en ce qui concerne l‘accès aux « biens essentiels à la vie », à savoir la nourriture, l‘eau et l‘air pur (voir graphique 1).
  • Un grand nombre de personnes n‘ont pas non plus accès aux « moyens de subsistance essentiels », tels que l‘éducation et les infrastructures, nécessaires pour participer aux processus économiques, sociaux et civiques et mener une vie productive et créative. En fait, comme l’a révélé l‘UNESCO, les personnes frappées d’« exclusion sociale », qui n‘ont pas accès à ces moyens de subsistance essentiels, sont « mises en marge de la société ».1

L’impact du Covid sur l’éducation 

Par suite des fermetures de classes durant la pandémie, 101 millions d’enfants dans le monde, dont sept millions en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord2 , sont passés en dessous du seuil minimum de compétence en lecture. Et selon la Banque mondiale, les enfants touchés par des pertes d’apprentissage risquent d’être privés de 10 000 milliards USD de revenus au cours de leur vie future, soit 8% du PIB mondial.3

Covid-19 : un révélateur d‘inégalités

La pandémie de Covid-19 a exacerbé les problèmes d‘exclusion et d‘inégalité, avec des implications allant au-delà de la santé et du bien-être. Il est plus évident que jamais que, pour bien des communautés, nombre de besoins essentiels comme la nourriture et les soins de santé ne sont garantis. De nombreuses personnes n‘ont pas non plus accès aux services financiers et en matière d‘éducation qui les aideraient à construire des vies meilleures. Ces lacunes contribuent à expliquer pourquoi, au cours de cette crise, la lutte contre la pauvreté a reculé. 

Le taux de pauvreté extrême est passé de 8,4% en 2019 à 9,5% en 2020 – la première hausse à l’échelle mondiale depuis 1998.4

Ces inégalités se manifestent de diverses manières. Dans une enquête menée par notre équipe Grassroots Research®, 27% des enseignants français interrogés ont fait état d’importants problèmes liés à l‘apprentissage en ligne pendant la pandémie, en particulier pour les étudiants à faible revenu et ceux des zones rurales ne disposant pas d‘une connexion Internet ou d‘un matériel adéquats.5 Étant donné qu‘une technologie robuste est de plus en plus essentielle pour gagner sa vie – en particulier avec l‘adoption croissante du travail à domicile –, le « fossé numérique » entre ceux qui disposent d‘infrastructures numériques adéquates et ceux qui n’y ont pas accès constitue un nouveau facteur important d‘inégalités.

Graphique 1 : pleins feux sur les biens essentiels à la vie et les moyens de subsistance essentiels

Exhibit 1: life and livelihood essentials explained

Le changement climatique est un autre facteur majeur. Les ressources environnementales locales sont essentielles pour une forte proportion des populations les plus pauvres ; or ces ressources sont affectées par le réchauffement climatique. 

Par exemple, dans le scénario intermédiaire du développement démographique, le Groupe d‘experts intergouvernemental sur l‘évolution du climat estime qu‘à une température de 1,5°C, 178 millions de personnes – dont une forte proportion de femmes, d‘enfants et de personnes âgées – seront touchées par le stress hydrique, l‘intensité de la sécheresse et la dégradation des habitats d‘ici 2050. À 2°C, ce chiffre atteint 220 millions de personnes.

L‘inégalité est le problème de tous

La pandémie de Covid-19 est l‘exemple récent le plus évident d‘une crise mondiale révélatrice des inégalités mondiales. Mais pensez aux récentes crises financières et aux événements météorologiques extrêmes de plus en plus réguliers. Dès lors que les inégalités sapent notre capacité en tant que société à atténuer et à surmonter l‘impact de crises majeures telles que celles-ci, elles sont la préoccupation de tous : 

  • Le Covid-19 a montré à quel point l‘économie repose sur des chaînes d‘approvisionnement mondiales fonctionnant à flux tendus et a mis en évidence le manque de résilience du modèle « juste à temps ». Les ruptures des chaînes d‘approvisionnement et les retards qu’elles ont enregistrés touchent tout le monde.
  • Imaginez les répercussions d‘une grève des dockers sur l‘offre mondiale de marchandises. Ou l‘effet sur le prix que nous aurions à payer si le coût « équitable » de ces biens était appliqué, y compris les coûts sociaux et environnementaux.
  • Les inégalités durables entraînent souvent des risques politiques, voire géopolitiques, accrus. Un tel environnement est généralement défavorable à la croissance économique, dans la mesure où il accroît les coûts et limite la disponibilité du capital. Dans de nombreuses régions du monde, cela s’est traduit par des crises de réfugiés à grande échelle.

Combler le fossé numérique 

Quelque 2,9 milliards de personnes dans le monde – soit environ 37% de la population mondiale – n’ont toujours pas accès au numérique, dont 96% vivent dans des pays en développement. Ceux qui restent sans connexion sont confrontés à de multiples obstacles, notamment en termes d’accès : 390 millions de personnes environ ne bénéficient même pas d’un réseau mobile à large bande.7

Réorienter le modèle économique vers un capitalisme inclusif 

Il est temps que la société et l‘économie progressent vers un monde inclusif et équitable

Dans de nombreux pays, l‘augmentation constante, depuis des décennies, du produit intérieur brut (PIB) a permis d‘améliorer le niveau de vie global et d’extraire de nombreuses personnes de la pauvreté. C‘est la preuve du pouvoir du capitalisme. Toutefois, le PIB en tant qu’outil de mesure a ses limites. Il ne permet pas de faire la lumière sur la répartition inégale des revenus et ne donne pas non plus d‘indications sur d‘autres types d‘inégalités sociales, notamment en matière d’accès aux soins de santé, à l‘éducation ou aux infrastructures. 

Selon le rapport d‘Allianz Global Wealth, les 10% les plus riches de la population mondiale détenaient ensemble plus de 84% du total des actifs financiers nets en 2020, tandis que la classe moyenne s‘étiole.8 Les chiffres de l‘OCDE montrent que les revenus médians ont augmenté plus lentement que les revenus les plus élevés depuis le milieu des années 1980 – et la pandémie de Covid-19 a aggravé cette tendance. 

Graphique 2 : Les revenus médians augmentent plus lentement que les revenus les plus élevés
Croissance réelle du revenu disponible par tranche de revenus, moyenne pour 17 pays de l’OCDE, 1985-2016 (1985 = 100%) 

Exhibit 1: life and livelihood essentials explained

Note : Moyenne non pondérée pour 17 pays pour lesquels des données à long terme sont disponibles : Allemagne, Canada, Danemark, États-Unis, Finlande, France, Grèce, Israël, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède. Les revenus sont des revenus disponibles, corrigés de la taille des ménages.
Source : Chapitre 2, calculs de l’OCDE à partir de la base de données de l’OCDE sur la répartition des revenus. Données au mois d’avril 2019.
Données StatLink 

C‘est là que le concept de capitalisme inclusif prend de l‘ampleur, dans le cadre d‘une approche plus inclusive de la croissance économique. Considérons le Cadre de croissance inclusive élaboré récemment par le Forum économique mondial. Lors de son manifeste de Davos en 2020, le Forum économique mondial a redéfini l’objet d’une entreprise afin d‘englober toutes ses parties prenantes – salariés, clients, fournisseurs, communautés locales et société dans son ensemble – dans la création de valeur partagée et durable.9

Par ailleurs, plus de 190 pays ont adopté les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies afin de promouvoir un avenir meilleur et plus durable pour tous. En mettant l‘accent sur des priorités telles que « pas de pauvreté », le « travail décent et la croissance économique » et l’« éducation de qualité », les 17 ODD fournissent aux entreprises une feuille de route pour intégrer ces questions dans la manière dont elles gèrent leur organisation et au travers de leurs produits et services.

Insécurité sociale 

Avant la pandémie, l’emploi informel représentait 60% de l’emploi mondial. En d’autres termes, 2 milliards de personnes dans le monde exerçaient des emplois caractérisés par un manque de protection de base, y compris de protection sociale.10

L‘ODD 13 : Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, qui met l‘accent sur la prise en compte des besoins des femmes, des jeunes et des communautés locales et marginalisées dans la planification liée au climat, revêt une importance particulière dans ce débat sur le capitalisme inclusif. L‘ODD 13 souligne que les trajectoires vers un monde inclusif et un monde aligné sur un objectif de 1,5 degré sont étroitement imbriquées. Songez aux répercussions sociales que peut avoir la transition vers une économie sobre en carbone, par exemple si des emplois sont menacés par l’abandon des combustibles fossiles. C‘est l‘impulsion qui sous-tend les appels à une « transition juste ». 

Lors de la COP26 en novembre 2021, plus de 30 nations ont signé la Déclaration pour une transition juste, reconnaissant « la nécessité de veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte dans la transition vers des économies nettes zéro ».11 Et c‘est là une interdépendance à double sens, car le capital humain doit être « débloqué » pour acquérir les compétences nécessaires à la transition climatique.

Les ODD peuvent clairement fournir une feuille de route indispensable pour répondre à certains des enjeux internationaux les plus pressants en matière de développement durable. Les premiers résultats sont prometteurs : sur les 8 550 entreprises présentes dans l‘indice MSCI All Country World, près de 40% sont alignées sur plusieurs ODD (cf. graphique 3). L‘ODD 5 : Égalité entre les sexes, est l‘un de ceux sur lesquels ces entreprises sont les plus alignées. Mais d‘autres ont encore des progrès à faire : 7% des entreprises ont été jugées « mal alignées », notamment sur l‘ODD 7 : Énergie propre et d’un coût abordable.12

Graphique 3 : les entreprises aux prises avec le développement durable
Niveau d’alignement des entreprises sur les ODD

8 550 entreprises 

Exhibit 1: life and livelihood essentials explained

Ce graphique montre la ventilation de l’évaluation de 8 550 entreprises au regard des ODD, au 11 août 2020 Source : MSCI ESG Research LLC.
Données d’août 2020. 

Combler le fossé climatique

Ces mesures sont certes encourageantes, mais la promotion d’un monde plus inclusif suscite encore moins d’attention que l’environnement et la lutte contre le changement climatique. Le Forum politique de haut niveau des Nations unies sur le développement durable – l‘équivalent de la COP sur le climat dans le cadre des ODD –, qui a tenu sa 13e session seulement cette année, n‘a reçu qu’une faible couverture médiatique. 

À quoi cela peut-il tenir ? Nous constatons à la fois un manque d‘urgence et le sentiment que les inégalités touchent des pays éloignés. En outre, la gestion des facteurs sociaux pose des défis intrinsèques. Alors que la lutte contre le changement climatique a un objectif clair et mesurable – atteindre des émissions nettes nulles afin de stopper le réchauffement –, il n‘existe pas d‘objectif quantitatif commun en vue de créer un monde juste et inclusif. Il y a aussi la question de savoir comment mesurer le développement durable, lequel englobe de multiples thèmes – de l‘éducation et des modes de travail et de retraite aux considérations de santé et financières. En outre, il existe d‘importantes différences culturelles et juridiques entre les pays et les régions. 

Mais si les aspects sociaux ont été quelque peu délaissés au profit des considérations environnementales et de gouvernance dans le cadre de la dynamique ESG, ils continuent de gagner en importance. Les questions sociales sont particulièrement importantes pour les investisseurs des générations Y et Z. Et même si les inégalités ont principalement mobilisé l’attention aux États-Unis, cette prise de conscience s’étend aujourd‘hui à d‘autres parties du monde. 

Cadre pour un capitalisme inclusif d’Allianz Global Investors 

Grâce à leur expérience de la transition climatique, de plus en plus d’investisseurs prennent conscience du fait qu’ils ont la capacité de produire un impact positif en choisissant où et comment investir leurs capitaux. Cela vaut également pour la transition vers un monde plus inclusif. 

En effet, en tant qu‘entreprise dotée d‘une solide réputation en matière ESG, Allianz Global Investors s‘emploie depuis plusieurs années à intégrer les facteurs de durabilité liés aux personnes dans les processus d‘investissement.13 Dans le cadre de notre évaluation des risques ESG, nous nous attachons à identifier, parmi les entreprises dans lesquelles nous investissons, celles susceptibles d‘avoir besoin de renforcer leur approche des relations de travail ou d’appréhender leur impact sur les communautés locales de manière plus globale. 

De nouvelles compétences nécessaires 

L’Agence internationale de l’énergie estime que l’abandon progressif des combustibles fossiles entraînera la suppression de quelque 5 millions d’emplois. Toutefois, environ 30 millions de nouveaux emplois devront être créés d’ici 2030 pour répondre à la demande accrue en énergie propre et en technologies à faibles émissions de CO2, dont plus de la moitié d’emplois hautement qualifiés.14 

Mais nous savons que nous – et le secteur dans son ensemble – pouvons en faire davantage encore. En faisant du capitalisme inclusif notre troisième thème de recherche sur la durabilité, nous accordons des ressources et des efforts appropriés pour identifier les problèmes émergents, susciter la prise de conscience et promouvoir le changement. Les interdépendances entre les facteurs sociaux, le changement climatique et l‘environnement nous permettront d‘aborder ce thème parallèlement à nos deux autres piliers thématiques : le changement climatique et les limites planétaires. 

Notre analyse de l‘élaboration et de la structuration d‘un capitalisme inclusif nous a conduits à distinguer les biens essentiels à la vie et les moyens de subsistance essentiels. Nous pensons également que les inégalités et les exclusions méritent le même niveau d‘attention, car les exclusions sont généralement la conséquence d‘inégalités qui ont été exacerbées au-delà de leur point de basculement, y compris par la pandémie. Cette attention plus soutenue se traduira vraisemblablement par le lancement de nouveaux produits, y compris de nouvelles stratégies d‘investissement axées sur l‘impact. Elle orientera également les décisions en matière d‘exercice des droits de vote et présidera à des projets d‘engagement thématiques – des outils éprouvés pour sensibiliser les entreprises. Des actions concertées menées dans le cadre d‘initiatives conjointes, dont les Principes pour l‘investissement responsable des Nations unies, continueront également de favoriser le changement.15 

Inégalités en matière de vaccins 

Sur 100 personnes vaccinées, environ 68 l’ont été en Europe et en Amérique du Nord, contre moins de deux en Afrique subsaharienne.16

Prochaines étapes urgentes

Le monde doit tirer les leçons de la pandémie, qui a révélé la nécessité de modifier notre modèle économique et sociétal. Les leaders mondiaux donnent le ton en abordant des thèmes sociaux. La mise en place par l‘UE d‘une taxonomie sociale, prévue en 2022, la dimension sociale du plan d‘infrastructures du président américain Joe Biden et l‘accent mis par la Chine sur la « prospérité commune » traduisent avec force le changement de tendance à l’œuvre. Dans ce contexte, il est temps selon nous d’adopter une position active sur le capitalisme inclusif, parallèlement au changement climatique et à l‘environnement. Ces priorités imbriquées, qui représentent les principaux défis auxquels notre planète est confrontée, offrent également de nouvelles opportunités aux investisseurs pour soutenir la transition vers un monde plus inclusif et durable. 

Graphique 4 : Cadre d’AllianzGI pour un capitalisme inclusif

Exhibit 4: AllianzGI framework for inclusive capitalism

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1 Définition de l’ONU ; Beyond Transition: Towards Inclusive Societies (Au-delà de la transition : vers des sociétés inclusives) (unesco.org)
2 Source : Nations unies Les Objectifs de développement durable (ODD), 2021 | Nations unies
3 Document d’information du Forum économique mondial : Shaping an Equitable, Inclusive and Sustainable Recovery (Façonner une reprise équitable, inclusive et durable)
4 Source : Nations unies Les Objectifs de développement durable (ODD), 2021 | Nations unies – Le taux de pauvreté extrême correspond à la part de la population mondiale qui vit avec moins de 1,90 USD par jour.
5 Grassroots Research® Market Monitor, numéro 3, 2020
6 Summary for Policymakers – Special Report on Climate Change and Land (Résumé à l’intention des décideurs – Rapport spécial sur les changements climatiques et les terres) (ipcc.ch)
7 Mesurer le développement numérique – Faits et chiffres 2021 (itu.int)
8 Rapport 2021 d’Allianz Global Wealth
9 Document d’information du Forum économique mondial : Shaping an Equitable, Inclusive and Sustainable Recovery (Façonner une reprise équitable, inclusive et durable)
10 Les Objectifs de développement durable (ODD), 2021 | Nations unies
11 Supporting the Conditions for a Just Transition Internationally (Promouvoir les conditions d’une transition juste au niveau international) – Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à la SEC – Glasgow 2021 (ukcop26.org)
12 Assessing Company Alignment with UN SDGs (Évaluation de l’alignement des entreprises sur les ODD des Nations unies) – MSCI
13 Nous avons également publié des travaux de recherche sur la question des inégalités économiques, dont ce document : Allianz Global Investors | Enabling access to markets can help reduce inequality (L’accès aux marchés peut contribuer à réduire les inégalités) (allianzgi.com)
14 Net Zero by 2050 - A Roadmap for the Global Energy Sector (Neutralité carbone à l’horizon 2050 - Feuille de route pour le secteur mondial de l’énergie) (windows.net)
15 Par exemple, nous avons contribué à la publication des PRI des Nations unies sur la reprise post-Covid-19 intitulée Sustainable and inclusive: Covid-19 recovery and reform (Développement durable et inclusif : reprise et réformes post-Covid-19) | Guide d’engagement 
16 Les Objectifs de développement durable (ODD), 2021 | Nations unies

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Pour les investisseurs en Suisse Il s’agit d’une communication marketing d’Allianz Global Investors (Suisse) AG, succursale à 100 % d’Allianz Global Investors GmbH.
Source : Allianz Global Investors, Février 2022

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Comment les obligations vertes peuvent favoriser la transition vers un avenir plus durable

25.03.2022
Parc éolien sur une montagne verte entourée de brume - Comment les obligations vertes peuvent favoriser la transition vers un avenir plus durable

Résumé

L‘orientation des flux de capitaux vers des projets dotés d‘avantages environnementaux mesurables et d‘impacts positifs tangibles sur la transition énergétique marque une étape clé dans le processus de transformation d‘une économie mondiale toujours largement dépendante de ressources limitées en une société aux énergies durables et propres. Dans ce contexte, les obligations vertes représentent un outil essentiel pour mobiliser les marchés de capitaux en faveur de cette transition. L‘utilisation de leurs produits est en effet explicitement dédiée à des projets présentant des avantages environnementaux et mettant l‘accent sur l‘atténuation des changements climatiques et/ou l‘adaptation à ces changements.

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