Résumé
En ce nouvel an lunaire, la Chine a bien des raisons de se réjouir : une croissance économique solide, une pandémie de Covid-19 maîtrisée avec succès et une économie toujours plus avancée. Le bœuf semble donc un symbole approprié pour un pays déterminé à faire tous les efforts nécessaires pour continuer sa progression.
Points clés
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Focus Marchés actions européens : Le « luxe » de la résilience Commentaires sur les performances des fonds Equity Convictions
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La Chine évitera-t-elle une nouvelle vague d’infections au coronavirus ?
La Covid-19 représente le principal risque pour la croissance économique mondiale, et la Chine n’y fait pas exception. Toutefois, cette dernière, et l'Asie dans son ensemble, semblent être en meilleure posture à cet égard que leurs homologues occidentaux, étant donné que les États-Unis, l'Union européenne (UE) et d'autres grandes économies se trouvent toujours aux prises avec le coronavirus qu’elles n’ont pas encore maîtrisé. Si l'économie de la Chine devait continuer à bénéficier d’une solide reprise, les marchés actions et obligataires chinois pourraient gagner progressivement en intérêt.
La Chine va-t-elle restaurer ses relations avec ses partenaires commerciaux actuels – et en renforcer d’autres ?
Les tensions entre la Chine et les États-Unis ont constitué un thème géopolitique majeur ces dernières années. Le président américain Joe Biden pourra sans doute contribuer à les réduire, mais plusieurs problèmes devraient néanmoins persister. C'est l'une des raisons pour lesquelles la Chine a souhaité devenir de plus en plus autonome, en renforçant ses chaînes d'approvisionnement, en se dotant de ses propres capacités de fabrication de pointe et en formant également de nouvelles alliances.
Le nouveau partenariat régional économique global (« Regional Comprehensive Economic Partnership », ou « RCEP ») en est un bon exemple, qui crée un bloc économique composé de nations d'Asie-Pacifique qui représentent un tiers de la population mondiale. L'accord conclu dans le cadre du RCEP s'appliquera à près de 30 % du commerce et du PIB mondiaux, en cela supérieur au bloc commercial que forme l’UE ou à l'accord signé entre les États-Unis, le Mexique et le Canada.
L'UE et la Chine ont également annoncé récemment la conclusion d’un accord global d'investissement, à l’issue de sept ans de négociations. Ce dernier devrait permettre à l'UE d'accéder à de nouveaux débouchés commerciaux importants dans les secteurs de l'industrie manufacturière, de l'automobile et des services financiers, entre autres. Pour la Chine, cet accord constitue une percée stratégique, puisqu’elle a pour ambition de former de nouveaux partenariats internationaux dans un contexte de montée du protectionnisme et du sentiment anti-chinois.
La Chine poursuivra-t-elle avec succès sa mue économique, ou connaîtra-t-elle des ratés ?
La Chine continue de progresser dans le domaine des technologies innovantes, accroissant ainsi sa compétitivité dans les secteurs manufacturiers de pointe et à forte valeur ajoutée, tels que la robotique et l'aéronautique. Dernièrement, la Chine a lancé officiellement sa « stratégie de double circulation », qui consiste à substituer aux produits importés (tels que les semi-conducteurs) des produits nationaux, tout en développant en parallèle la demande intérieure. L'objectif est de faire continuer de croître le PIB par habitant de la Chine afin que le pays achève plus rapidement sa mue vers une économie avancée.
Si ces politiques ont été bien accueillies par les marchés financiers dans leur ensemble, d'autres ne l'ont toutefois pas été. Les autorités chinoises de régulation ont ainsi récemment pris des sanctions à l'encontre de certaines des sociétés les plus puissantes du pays, les accusant de comportements monopolistiques et défavorables aux consommateurs. Il est toutefois peu probable que Pékin recherchera l’escalade dans ce domaine, car cela pourrait alors placer les entreprises chinoises dans une situation concurrentielle défavorable.
La Chine continuera-t-elle de promouvoir la durabilité ?
Petit à petit, la Chine accorde une attention croissante aux enjeux fondamentaux qui sous-tendent la durabilité de son économie.
Toutefois, la Chine doit encore progresser en termes de transparence, afin que les investisseurs puissent mieux comprendre comment ses entreprises et ses responsables politiques abordent les principaux enjeux ESG. D'ici là, il est crucial pour les investisseurs de s’appuyer sur des partenaires qui peuvent leur fournir des analyses et des informations exclusives relatives à ce qui n’est toujours pas rendu public.