Des investissements durables pour réduire la pollution atmosphérique

27.10.2021
Impact investments are the future

Résumé

La pollution atmosphérique d’origine anthropique constitue l’une des plus grandes menaces pour la santé humaine. Elle bouleverse les habitudes de vie, soulève de profondes inquiétudes sociales et perturbe l’équilibre économique. La détérioration de la qualité de l’air – extérieur et intérieur – est à l’origine de nombreux décès et réduit considérablement l’espérance de vie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que « 91% de la population mondiale respire un air qui n’est pas sûr ».

Key takeaways:

  • La pollution atmosphérique d’origine anthropique constitue l’une des plus grandes menaces pour la santé humaine.
  • La détérioration de la qualité de l’air – extérieur et intérieur – est à l’origine de nombreux décès et réduit considérablement l’espérance de vie.
  • L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que ” 91% de la population mondiale respire un air qui n’est pas sûr.
  • Sur le plan économique aussi, la pollution atmosphérique est lourde de conséquences. L’absentéisme et la baisse de productivité qui en résultent coûtent plusieurs milliards à l’économie mondiale.
  • Les investissements dans des entreprises innovantes qui produisent de l’énergie propre à partir de sources durables, ou qui fabriquent des systèmes de filtration industrielle très élaborés, peuvent contribuer à relever les défis les plus pressants en matière de pollution atmosphérique.

Résumé

  • La pollution atmosphérique d’origine anthropique constitue l’une des plus grandes menaces pour la santé humaine.
    Elle bouleverse les habitudes de vie, soulève de profondes inquiétudes sociales et perturbe l’équilibre économique.
  • La détérioration de la qualité de l’air – extérieur et intérieur – est à l’origine de nombreux décès et réduit considérablement l’espérance de vie.
  • L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que « 91% de la population mondiale respire un air qui n’est pas sûr. » 1
  • Sur le plan économique aussi, la pollution atmosphérique est lourde de conséquences.
    L’absentéisme et la baisse de productivité qui en résultent coûtent plusieurs milliards à l’économie mondiale.
  • Les investissements dans des entreprises innovantes qui produisent de l’énergie propre à partir de sources durables, ou qui fabriquent des systèmes de filtration industrielle très élaborés, peuvent contribuer à relever les défis les plus pressants en matière de pollution atmosphérique.

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Pollution de l’air, le « tueur invisible »

« La pollution atmosphérique est un tueur invisible qui nous guette au détour d’une simple promenade, voire au sein même de notre foyer. » 1

Avec l’incinération, souvent incontrôlée, de déchets agricoles et communaux, la combustion et l’évaporation de combustibles fossiles – principalement issues des centrales électriques, de l’industrie et des moteurs de véhicules – représentent la principale source de pollution atmosphérique.

Qelques sources importates de pollution atmosphérique

Sources importantes de pollution atmosphérique

Source: Agence internationale de l'énergie - 2016

La combustion des combustibles fossiles est également le point de départ d’un « cercle vicieux » qui conduit à la production continue de particules et de gaz à effet de serre (GES).
Chaque jour, ce phénomène touche des milliards de personnes dans le monde, qui dans le cadre de leurs occupations habituelles en plein air sont constamment exposées à des polluants atmosphériques microscopiques – et donc invisibles – dangereux pour la santé (particules fines, PF2,5).

Le « cercle vicieux » de la pollution atmosphérique

Cercle vicieux pollution atmosphérique

Source: https://aqli.epic.uchicago.edu/wp-content/uploads/2021/08/AQLI_2021-Report.EnglishGlobal.pdf

Mais ce tueur invisible se cache également à l’intérieur de nos habitations, où il provoque des millions de décès prématurés chaque année. En cause principalement, la cuisine et le chauffage à feu ouvert au moyen de combustibles solides comme le bois et d’autres combustibles issus de la biomasse.2

L’impact de la pollution atmosphérique sur notre santé

Parmi les effets temporaires de la pollution atmosphérique sur notre santé, citons les irritations (des yeux, du nez et de la gorge) et les gênes respiratoires (sifflements, toux, oppression thoracique et autres difficultés respiratoires).
À long terme, l’exposition à la pollution atmosphérique peut provoquer des cancers et affaiblir le système immunitaire. Elle peut affecter gravement les systèmes neurologique, reproducteur et respiratoire, et renforce la probabilité de maladies cardiovasculaires. Une mauvaise qualité de l’air augmente le risque de crise cardiaque et peut aggraver des problèmes pulmonaires existants, comme l’asthme. Dans les cas extrêmes, la pollution atmosphérique peut même entraîner la mort.
En revanche, si l’on parvenait à réduire la pollution atmosphérique dans les proportions définies par l’OMS, l’espérance de vie moyenne mondiale pourrait augmenter de 2,2 ans.3

L’urbanisation croissante, première source de pollution atmosphérique

Selon certaines estimations, les deux tiers environ de la population mondiale (c’est-à-dire quelque 6,7 milliards des 10 milliards d’individus que comptera notre planète d’ici là) vivront dans des villes à l’horizon 2050.
Sachant que les villes génèrent déjà 70% des émissions mondiales de carbone et consomment deux tiers de l’énergie produite à l’échelle planétaire4, il devient évident et particulièrement urgent d’envisager une urbanisation plus verte et plus pérenne, conjuguée à des méthodes de construction et des systèmes de transport plus durables.

Selon des études récentes, les habitants des zones les plus polluées au monde pourraient voir leur espérance de vie réduite de cinq ans, voire plus.5

1. Pollution intérieure et extérieure des bâtiments

Les besoins en logements et en bâtiments commerciaux augmentent à mesure que les populations gagnent massivement les villes. Tout au long de leur cycle de vie, ces constructions ont un impact environnemental qui contribue à la pollution atmosphérique.
Les activités d’excavation, la fabrication de briques et le transport des déchets de construction génèrent des émissions plus importantes6, et donc une concentration plus élevée de particules polluantes.

Des études démontrent qu’une cuisson plus efficace des briques peut réduire les émissions polluantes de plus de 90%.7

Pour ce qui est de l’air intérieur, la ventilation naturelle ou passive des bâtiments favorise l’entrée d’air pollué. Avec la dégradation de l’air extérieur et la hausse des températures due au changement climatique, la demande mondiale d’énergie destinée à alimenter les climatiseurs devrait être multipliée par trois d’ici 2050. La demande en énergie augmentera en conséquence, ce qui aura des répercussions importantes sur la qualité de l’air au niveau mondial.
Dans la mesure où la pollution de l’air intérieur cause chaque année 4,3 millions de décès8, des systèmes de filtration appropriés, à faible consommation d’énergie et capables de retenir la chaleur, peuvent contribuer non seulement à réduire les émissions et la consommation d’énergie, mais aussi à diminuer les coûts d’exploitation globaux pour les utilisateurs finaux.

2. Mobilité et transport

Afin d’améliorer la qualité de l’air en milieu urbain, des investissements sont nécessaires pour « décarboner » les systèmes de transport public et la mobilité individuelle. Si plusieurs villes et gouvernements tentent aujourd’hui de repenser la mobilité de demain en :

  • encourageant et en subventionnant la production de véhicules électriques, et le déploiement d’une infrastructure de recharge suffisante
  • visant la neutralité carbone pour l’ensemble de leur flotte de transports publics

la pollution atmosphérique liée au trafic dans les centres urbains contribue toujours de manière significative à l’émission de particules.9

Bannir les véhicules à essence et diesel des centres-villes, voire interdire leur vente au profit des véhicules électriques ou à hydrogène, est sans aucun doute un pas dans la bonne direction pour lutter contre la pollution atmosphérique.
L’environnement économique et réglementaire fait à cet égard office de catalyseur, dans la mesure où il favorise le développement des modes de transport carbo-neutres et leur pénétration sur le marché.
Mais il y a encore du pain sur la planche, du moins pour atteindre les cibles des ODD 3.9.1 (réduire le nombre de décès et de maladies dus à la pollution de l’air), 7.1.2 (garantir l’accès de tous à de l’énergie propre) et 11.6.2 (réduire l’impact environnemental des villes en améliorant la qualité de l’air).

Le coût de la pollution atmosphérique

En 2018, la pollution atmosphérique a coûté pas moins de 2.900 milliards USD à l’économie mondiale, soit 3,3% du PIB mondial. La même année, la mauvaise qualité de l’air a entraîné 1,8 milliard de jours d’absence au travail dans le monde.10
D’autres estimations suggèrent que la pollution atmosphérique représente un coût social de 5.000 milliards USD par an pour l’économie mondiale.11

Le tribut économique de la pollution atmosphérique

Le tribut économique de la pollution atmosphérique

Source: Statista, Greenpeace, Centre for Research on Energy and Clean Air

Si l’on compare les coûts colossaux résultant de la pollution atmosphérique aux investissements visant à atténuer l’impact de ce « tueur invisible » sur la santé humaine, on constate un déséquilibre évident, non seulement pour ce qui est du financement privé par rapport aux investissements nécessaires, mais aussi en ce qui concerne l’aide mondiale au développement.
Cette disparité apparaît plus clairement encore à la lumière du rapport intitulé « The state of global air quality funding 2021 » 12, lequel révèle qu’entre 2015 et 2020, seuls 0,7% des capitaux destinés au financement du développement (provenant essentiellement des banques multilatérales de développement) ont été consacrés à des projets liés à la pollution atmosphérique.

Avec environ 6 milliards USD, la Chine a été le principal bénéficiaire des financements liés à l’amélioration de la qualité de l’air, suivie par la Mongolie, les Philippines et le Pakistan.
Bien qu’elle compte plus d’un million de décès prématurés par an dus à la pollution atmosphérique, l’Inde se classe à la huitième place.
En somme, ce sont généralement les pays en développement touchés de manière disproportionnée par la pollution atmosphérique, et qui en paient un lourd tribut économique, qui ont le moins accès à des services de santé abordables et à des ressources financières leur permettant de se protéger des polluants.

Allianz Global Investors identifie des sociétés innovantes pour lutter contre la pollution atmosphérique

Si la combustion de combustibles fossiles reste à l’heure actuelle la principale source de pollution atmosphérique, la transition vers un approvisionnement en électricité entièrement décarboné et une mobilité neutre en carbone est en bonne voie pour y remédier.

Afin d’accélérer la transition et de relever les défis liés à la pollution atmosphérique, Allianz Global Investors identifie des sociétés innovantes qui fournissent de l’électricité à partir de sources renouvelables ou qui conçoivent des systèmes de filtration industrielle répondant aux exigences les plus strictes.
Nous investissons dans des catalyseurs clés qui fabriquent des systèmes de contrôle des émissions pour la production d’électricité, des collecteurs de poussière, de fumée et de brouillard ainsi que des systèmes de filtration de l’air utilisés dans les turbines à gaz industrielles.

Nous continuons également de nous intéresser aux entreprises qui produisent des catalyseurs automobiles utilisés pour nettoyer les gaz d’échappement des moteurs à combustion interne, mais aussi des matériaux pour les batteries lithium-ion à longue durée de vie, dans la perspective d’une mobilité plus verte.
Les investissements dans ce type d’entreprises peuvent aider à réorienter les capitaux vers des solutions plus durables qui contribuent à améliorer la qualité de l’air extérieur et intérieur, et à atténuer l’impact de ce “ tueur invisible” qu’est la pollution atmosphérique sur la santé humaine et sur la production économique mondiale.


1  https://WHO.int/data/gho/data/themes/theme-details/GHO/air-pollution
2  https://WHO.int/news-room/fact-sheets/detail/household-air-pollution-and-health
3  https://aqli.epic.uchicago.edu/wp-content/uploads/2021/08/AQLI_2021-Report.EnglishGlobal.pdf
4  https://UnHabitat.org/World%20Cities%20Report%202020
5  https://aqli.epic.uchicago.edu/wp-content/uploads/2021/08/AQLI_2021-Report.EnglishGlobal.pdf
6  https://WorldGBC.org/clean-air-buildings/impacts
7  https://WorldGBC.org/clean-air-buildings/solutions
8  https://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/21800/UNEA_towardspollution_long%20version_Web.pdf?sequence=1&isAllowed=y
9   https://ScienceDirect.com/science/article/pii/S0160412020317815
10   https://Statista.com/chart/20804/costs-of-air-pollution-from-fossil-fuels/ and https://WeForum.org/agenda/2020/02/the-economic-burden-of-air-pollution
11   https://WorldGBC.org/clean-air-buildings/impacts
12   https://CleanAirFund.org/wp-content/uploads/2021/09/The-State-of-Global-Air-Quality-Funding-2021-report-compressed-2.pdf 

Tout investissement comporte des risques.
La valeur et le revenu d’un investissement peuvent diminuer aussi bien qu’augmenter et l’investisseur n’est dès lors pas assuré de récupérer le capital investi.
Les investissements dans le secteur des ressources en eau peuvent être considérablement affectés par des événements liés aux développements politiques et économiques internationaux, à la conservation de l’eau, au succès des projets d’exploration, aux prix des matières premières et aux réglementations fiscales et autres réglementations gouvernementales.
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Des informations sur le Résumé des droits des investisseurs sont disponibles ici (https://regulatory.allianzgi.com/) Allianz Global Investors GmbH a constitué une succursale en France, Allianz Global Investors GmbH, Succursale Française (AllianzGI.fr) partiellement soumise à la réglementation de l’Autorité des Marchés Financiers. (AMF-France.org)

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Au-delà du climat : il est temps pour les investisseurs de protéger la biodiversité

08.11.2021
Au-delà du climat : il est temps pour les investisseurs de protéger la biodiversité

Résumé

La première réunion de la dernière Conférence des Nations Unies sur la biodiversité s’est terminée sur une note optimiste, à savoir que la biodiversité peut se rétablir d’ici 2030. Il n’a jamais été aussi important pour les investisseurs de jouer un rôle dans la protection et la promotion du capital naturel mondial.

Principaux enseignements :

  • La biodiversité diminue rapidement principalement à cause de l’activité humaine et peu de mesures sont prises pour pallier cette crise.
  • Il existe des raisons d’être optimistes concernant la biodiversité car il n’est pas trop tard pour gérer sa crise, et un consensus politique en faveur d’une action à mener est très probable.
  • Les investisseurs peuvent jouer un rôle important en intégrant les facteurs de biodiversité dans leurs processus d’investissement et en finançant les entreprises innovantes.

Allianz Global Investors

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